Saint Benoît est né à Nursie vers 480 dans une famille patricienne. C'est l'époque à laquelle vivaient dans notre pays Clovis, le roi des francs ainsi que Clotilde, Geneviève, la bergère de Nanterre et Rémi l'évêque de Reims, une époque troublée par les invasions des barbares auxquelles fait écho le texte de saint Grégoire.
Il va à Rome pour étudier les arts libéraux mais, dégoûté de la vie corrompue de la ville, il quitte tout et se retire dans la solitude de Subiaco, où il mène une vie d'ermite, "désireux de plaire à Dieu seul", selon la parole de son biographe. Attirés par sa vie, quelques moines demeurant aux environs lui demandent avec insistance d'être leur supérieur et leur maître. Benoît accepta, mais, lorsqu'il essaya de corriger leur conduite de vie pas très exemplaire, ils attentèrent à sa vie en lui offrant une coupe contenant du poison (coupe qu'il brisa par un signe de croix miraculeux) si bien qu'il quitta ce lieu inhospitalier.
Après avoir édifié douze petits monastères, Benoît quitte Subiaco, probablement en 528 ou 529, et se dirige vers le Sud, avec quelques disciples. On ne connaît pas la raison du choix de la montagne "sur la côte de laquelle est Cassino" (Dante, Paradis, XXII, 37), mais on suppose la contribution d'un bienfaiteur patricien. Doué de sens pratique, dans la zone d'entrée du cloître actuel, Benoît adapta le temple païen en oratoire pour sa communauté et utilisa les autres édifices comme habitation pour les moines et pour les pèlerins, et comme espace pour leurs activités de travail. De même, sur le sommet de la montagne, où il y avait un bosquet païen, fut édifié un petit oratoire à la gloire de Saint Jean-Baptiste, où il fut enterré auprès de sa sœur Sainte Scholastique.
Agé de près de 70 ans et sentant que ses forces allaient manquer, il se fit transporter dans l'oratoire de Saint Martin et là, les bras levés au ciel, après avoir reçu la communion, il mourut. La tradition situe la date de sa mort le 21 mars 547; sa dépouille mortelle qui fut déposée dans l'oratoire saint Jean Baptiste, avec celle de sa soeur Sainte Scholastique, fut amenée à Fleury à la fin du VIIème siècle par les moines du monastère, et ses ossements reposent depuis cette époque dans une châsse-reliquaire située dans la crypte de la Basilique de Saint Benoît sur Loire où de nombreux fidèles viennent encore les vénérer.
Quatre principes essentiels des règles de Saint Benoît
"Voici qu'Il vient. Je ne suis pas digne de lui défaire ses lacets ! Lui vous baptisera dans l'Esprit, alors que moi, je vous baptise dans l'eau.
Ma mission a été accompli, désormais c'est Lui que vous devez suivre !"
Jésus doit maintenant prendre en charge la foule qui est venue écouter les paroles du Seigneur, en même temps qu'Il doit se préparer à affronter son destin. Un destin qu'Il accepta dès son plus jeune âge en allant au temple enseigner aux scribes.
Joseph embrassait
le Fils du Père céleste
comme un nouveau-né,
et il le servait comme son Dieu.
Et il se complaisait
comme en la bonté même ;
et il le révérait
comme le juste par excellence (Mt 1, 19).
Grande était sa perplexité !
« Comment m'est-il donné,
Ô Fils du Très-Haut,
d'avoir en toi un fils ?
Contre ta mère je m'irritai,
et je pensais la renvoyer.
Et je ne savais pas
qu'en son sein était un grand trésor
qui dans ma pauvreté
soudain me rendait riche.
Le roi David
de ma race a surgi
et a ceint la couronne.
Grand dénuement
où je suis parvenu !
Au lieu d'être roi je suis ouvrier ;
mais une couronne m'est advenue
puisque sur mon cœur repose
le Maître de toutes les couronnes. »